Ce matin, un train s'est échoué à la gare. Il a fait fuir le temps. En s'arrêtant, il lâcha un souffle d'agonie. Il se noyait dans le pétrole, était mordu par la rouille. Son souffle évanescent se muait en une faible prière.
Ses roues peinaient à le porter, ses aiguilles avaient trop cousu. La lumière silencieuse de l'aurore l'enveloppa de son linceul.
Ses yeux s'éteignirent.
La rosée pleura pour lui.
La rosée pleura pour lui.
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